Le Riot Club est un club très select de l’université d’Oxford où seuls les élèves les plus prestigieux sont admis. Le film suit le parcours de deux étudiants de première année qui vont rejoindre le club : cela passe par la sélection, le bizutage et enfin le fameux dîner durant lequel débauche et excès se rencontrent. Il s’agit d’une adaptation d’une pièce de théâtre et cela se ressent dans la réalisation puisque la scène du dîner occupe environ la moitié du film. Comme au théâtre, l’intervention des personnages secondaires correspond aux entrées/sorties de scène. C’est dommage d’ailleurs que cette scène prenne autant de temps ; on aurait peut-être souhaité en voir d’avantage sur l’évolution du club pendant l’année par exemple. Mais il est vrai que l’issue du repas mérite qu’on s’y attarde, même si elle est prévisible. La réalisatrice ne cherche pas à rendre ces jeunes hommes aimables : ce sont des fils à papa, pourris gâtés, qui ne méritent que des baffes ! Leur vision de la femme est tout aussi misérable (chaque intervention féminine est liée au sexe). On reste cependant scotché devant cette histoire grâce aux jeunes acteurs, très talentueux. Parmi eux, on peut citer : Sam Claflin (saga Hunger Games, Pirates des Caraïbes 4, Snow White and the Huntsman), Dooglas Booth (Noah), Max Irons (The White Queen), Holliday Grainger (The Borgias), Jessica Brown Findlay (Downton Abbey, Labyrinth) ou encore Natalie Dormer (saga Hunger Games, The Tudors, Elementary). On va sûrement entendre parler d’eux encore longtemps.
Au final, le film n’a rien de très original et sa réalisation est banale mais il est suffisamment bien interprété pour captiver le spectateur. Une bonne surprise !
+ : le casting impeccable et prometteur
– : focalisation sur la scène du repas
LA scène : l’issue du repas – presque tragique
- Note : 3.5 / 5
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