Voilà un film qui parle du temps, du temps qui passe, de la vie. On suit l’histoire de Stephen Hawking, grand physicien spécialiste de la cosmologie et atteint de sclérose latérale amyotrophique, maladie dégénérative qui provoque une paralysie progressive de l’ensemble de la musculature squelettique (merci wikipedia). Etudiant à Cambridge, il y fait la rencontre de Jane, étudiante en lettres dont il tombe amoureux. Le couple doit alors faire face à la dégradation de la santé de Stephen tout en essayant de garder une vie « normale ».
Malgré la maladie et les difficultés qu’elle entraine, j’ai trouvé le film lumineux, plein de vie, d’espoir et d’amour. Eddie Redmayne est époustouflant dans ce rôle qui est loin d’être évident car il existe un risque de tomber dans le ridicule. On parle surtout de sa performance physique, de sa transformation mais le film ne serait pas le même sans Felicity Jones, magistrale, tout en force et légèreté. Au travers de son regard, on voit les difficultés de gérer une maladie de la sorte. « How does Jane manage ? » demande un ami de Stephen lorsqu’il le porte en haut d’un escalier. Et oui, comment fait-elle pour tout gérer?
Même si la réalisation est assez classique, on trouve quelques jolis plans, notamment ceux filmés en Super8. Le pathos est évité et il y a même des touches d’humour, assez fines, ainsi qu’une très belle BO. La toute fin du film m’a également donné des frissons.
Les Oscars approchent à grands pas et avec eux les biopics. Cette histoire passionnante a de grandes chances de repartir avec quelques statuettes et c’est tout ce que je lui souhaite !
+ : la justesse d’Eddie Redmayne et de Felicity Jones
– : peut-être un poil trop centré sur Jane ; Stephen est quelques fois trop en retrait
LA scène : la fin ! et SPOILER : avant le départ pour New York
- Note : 4 / 5
Cinémathèque de Clélia 
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