Après The Jungle Book sorti en avril dernier, nous voilà repartis pour un nouveau voyage dans la jungle en compagnie cette fois du plus célèbre homme-singe : Tarzan. L’histoire se situe des années après que Tarzan ait quitté la jungle africaine : il vit désormais à Londres avec sa femme Jane. Un jour, il est invité à se rendre au Congo comme émissaire mais il est loin de se douter qu’un piège, tendu par le redoutable militaire belge Leon Rom, l’attend.
Le film partait d’une bonne idée : éviter de nous raconter une énième fois les origines de Tarzan ou sa rencontre avec Jane pour se consacrer sur sa vie post-jungle. Cependant, l’histoire est rapidement entrecoupée de flash-backs qui reviennent sur ces moments-clé de la vie de Tarzan. S’ils ne sont heureusement pas très longs, ils sont un peu trop nombreux : disons que sur la durée totale du film, c’est assez conséquent. Mais paradoxalement, ils sont presque plus intéressants que l’histoire de base qui, honnêtement, est prévisible, sans grand suspense ni émotion : elle ressemble à une mission de sauvetage de damoiselle en détresse. Les scénaristes ont tenté de rendre le film plus profond en y insérant un fond historique (la colonisation du Congo par le roi Léopold de Belgique), sans grand succès.
Visuellement, là encore, on a du bon et du moins bon. Pour une fois, les animaux sont plutôt bien faits en images de synthèse (alors que j’ai de la peine avec ce type d’images). Mais les autres effets spéciaux sont superficiels et assez moyens, notamment durant les scènes d’action (avec une caméra qui virevolte pas mal, le résultat n’est pas toujours convaincant). On a par contre le droit à une bonne bande-originale qui allie le côté épique au divertissement sans pour autant avoir un thème emblématique.
En ce qui concerne le casting, force est de constater qu’Alexander Skarsgard ne fait le travail qu’à moitié. Physiquement, il a bien saisi le côté bestial de Tarzan mais il manque cruellement de charisme : on pourrait associer la retenue de son personnage au fait qu’il vive désormais parmi les hommes à Londres mais non, c’est simplement la conséquence d’un jeu fade. Margot Robbie ne sert malheureusement pas à grande chose et c’est dommage parce qu’elle a le mérite d’être radieuse dans le rôle de Jane. Samuel L. Jackson a hérité du personnage comique. Une bonne partie de ses blagues fonctionne plutôt bien, surtout lorsqu’il est témoin des « exploits » de Tarzan, d’autres passent carrément à la trappe. En revanche, il faut vraiment que Christoph Waltz arrête de jouer les rôles de méchants : il nous présente toujours la même interprétation et c’est lassant à la longue.
Au final, The Legend of Tarzan reste un divertissement estival correct pour ceux qui n’en attendent pas beaucoup (et pour ceux qui ne sont pas choqués par le fait que Tarzan puisse parler aux crocodiles… oui, oui, cet homme contrôle tous les animaux) mais le film ne restera clairement pas dans les annales.
+ : le choix de situer l’histoire des années après la vie de Tarzan dans la jungle
– : un jeu d’Alexander Skarsgard plutôt fade et une histoire trop prévisible
LA scène : le combat entre Tarzan et son « frère »
- Note : 2 / 5
Bon, ben j’avais déjà pas trop envie d’aller le voir! Ta critique m’a convaincu!
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Il ne vaut effectivement pas le prix d’une place de cinéma mais il reste correct pour un film du dimanche soir à la TV.
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Merci pour ta critique, j’irai Sans doute le voir histoire de profiter de la clim un après midi 😉
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Haha très bonne idée 😉
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Merci pour ton point de vue, j’avoue avoir envie de la voir pour me faire un avi 🙂
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Oui c’est mieux, comme d’habitude 🙂 Je suis peut-être un peu trop exigeante !
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