Tulip Fever

Ce dimanche 3 septembre avait lieu la Journée du Cinéma en Suisse : comme les places n’étaient qu’à 5.- CHF, j’ai profité de l’occasion pour me rendre en Suisse alémanique et découvrir Tulip Fever. Réalisé par Justin Chadwick (à qui on doit notamment The Other Boleyn Girl), le film se situe en Hollande dans les années 1630 et raconte l’histoire d’une jeune femme mariée (Alicia Vikander) qui tombe amoureuse du peintre engagé pour réaliser son portrait. Tourné en 2014, le film a vu sa sortie maintes fois repoussée. Les quelques critiques négatives qu’il a reçues n’aidant pas, c’est difficile de savoir s’il sortira un jour en Suisse romande, en France ou en Belgique.

Tous ces mauvais signes ne m’ont pourtant pas empêchée d’aller le voir et de beaucoup l’apprécier ! Alors oui, il est loin d’être exceptionnel mais les period dramas se font tellement rares ces temps dans les salles obscures (à l’inverse des séries), que je suis contente quand j’ai l’occasion d’en voir un. Le casting y est beaucoup : mon amour pour Alicia Vikander n’est bientôt plus un secret pour personne et j’ai à nouveau été bluffée par sa justesse et son jeu, d’autant qu’elle incarne une femme plus tourmentée qu’il n’y parait. Holliday Grainger, qui a presque un rôle plus important, livre également une très bonne performance. Sa relation avec le personnage joué par Jack O’Connell est très touchante et pleine de vie. Ce dernier apporte d’ailleurs une légèreté bienvenue qui contraste avec le sérieux Dane DeHaan, qui interprète le jeune peintre. Christoph Waltz, Judi Dench et Tom Hollander sont excellents, comme d’habitude, alors que d’autres choix de casting sont plus douteux (Matthew Morrison, Cara Delevingne ou encore Zach Galifianakis).

Quoi qu’il en soit, la grande diversité du casting ne parvient pas à faire oublier les maladresses scénaristiques et la mise en scène parfois hésitante de Chadwick. Les storylines sont par moment très brouillonnes (vive le commerce de la tulipe au XVIIe siècle) et les nombreux rebondissements, qui permettent toutefois d’avoir un rythme plutôt poussé, auraient mérité plus de subtilité, tout comme les décors des rues d’Amsterdam. Mais peu importe, on se laisse finalement guider par ces histoires d’amour et d’adultère, saupoudrées de quelques touches d’humour, et on en oublie la forme. Il est fort probable que les fans du genre seront ravis. Les autres, passez votre chemin.

 

+ : le casting, Alicia Vikander et Holliday Grainger en tête

 : un peu brouillon et parfois tiré par les cheveux

LA scène : le soir de l’orage

  • Note : 3 / 5 (mais personnellement, c’est un coup de cœur)

 

 

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