
Troisième volet de la trilogie portée par Tom Holland, Spider-Man : No Way Home reprend là où l’on avait laissé les protagonistes : après les révélations de Mysterio, tout le monde connait désormais l’identité de l’homme-araignée. La vie de Peter Parker change radicalement, au point que cela nuise à ses futures études, comme à celles de ses amis. Le jeune homme décide alors de demander de l’aide à Doctor Strange, dans l’espoir que ce dernier puisse trouver un sort qui effacerait les paroles de Mysterio et que tout rentre dans l’ordre. Mais le sort dérape et ouvre les portes du multiverse, permettant à des méchants provenant d’autres univers de tenter leur chance face à l’homme-araignée.
La bande-annonce le montrait déjà : des acteurs ayant interprété des anciens antagonistes refont donc leur apparition dans ce troisième épisode. On retrouve ainsi Alfred Molina en Doctor Octopus (Spider-Man 2), Jamie Foxx en Electro (The Amazing Spider-Man 2), Willem Dafoe en Bouffon Vert (Spider-Man), Rhys Ifans en Lézard (The Amazing Spider-Man) et Thomas Haden Church en Homme-Sable (Spider-Man 3). Vous le comprenez, il règne donc un doux parfum de nostalgie sur ce long-métrage, en particulier pour ceux qui affectionnent (ou ont affectionné) les précédentes aventures de Spider-Man. Et à moins que vous viviez reclus dans une grotte ou que vous ne lisiez tout simplement pas ce qu’il se passe sur Internet, vous vous doutez bien de ce qui pourrait se passer d’autre dans ce film. Je n’en dirai pas plus.
Quoi qu’il en soit, le concept déployé ici par le réalisateur Jon Watts et les scénaristes Chris McKenna et Erik Sommers fonctionne plutôt bien et permet d’avoir des scènes teintées d’émotion et surtout d’humour qu’on n’attendait pas forcément. Si ce côté fan-service est plaisant, il empêche toutefois une quelconque révolution en termes de schéma narratif dont les contours se devinent assez vite. Et si les deux-tiers du long-métrage restent assez sages, en particulier au niveau de la mise en scène, la dernière partie mérite le déplacement, à la fois pour les éléments cités plus haut et pour une ambition narrative et visuelle un poil plus recherchée.
Finalement, le succès de l’homme-araignée est également dû à la performance toujours excellente de Tom Holland, qui a notamment plus de choses à se mettre sous la dent dans ce troisième volet. L’interprétation de ses partenaires de jeu, en particulier Zendaya et Benedict Cumberbatch, n’en demeure pas moins impeccable.
En voyant ce long-métrage, on comprend encore une fois à quel point Spider-Man est souvent cité comme le super-héros préféré du grand public. Et ce ne sont pas les applaudissements qui ont ponctué ma séance de cinéma qui en diront le contraire.
+ : le fan service…
– : … et le fan service
LA scène : celle où l’on voit triple
- Note : 4,25 / 5
La bande-annonce :
Applaudissements également de mon côté, y compris les miens face à cette improbable réussite. C’est jubilatoire de bout en bout, certes un peu bavard à certains moments. La boîte de Pandore vers des histoires renversantes est désormais ouverte, comme nous le prouve le teaser post-générique.
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