Doctor Strange in the Multiverse of Madness

Le manque de films transcendants associé à une sévère panne d’inspiration ont engendré mon absence durant plus d’un mois. Ma vie professionnelle étant également assez chargée, cela devient un peu plus compliqué de trouver le temps de me rendre dans les salles et d’écrire des critiques. Peut-être est-ce le début d’un nouveau format qui remplacera les avis plus détaillés que j’avais l’habitude de rédiger ou peut-être est-ce simplement une solution intermédiaire en attendant de retrouver un rythme qui me convienne ?
Quoi qu’il en soit, je vous propose trois critiques en mode express pour revenir sur mes dernières sorties au cinéma qui, comme vous le constaterez, n’ont pas été extraordinaires.
(suite…)Maintes fois repoussé, The King’s Man, prequel des films Kingsman, débarque enfin sur nos écrans. Aimant beaucoup les deux premiers films, j’avais espoir de terminer l’année en beauté. Ce ne fut malheureusement pas le cas. Au contraire, le film est une vraie déception quand on sait tout le potentiel qu’il y a derrière cette franchise.
Le long-métrage se situe bien des années avant les péripéties d’Eggsy, à l’aube de la Première Guerre mondiale. On y fait la rencontre du duc d’Oxford qui surprotège son fils Conrad depuis la mort de sa femme. Alors qu’il avait juré d’être pacifiste, Oxford va rapidement se retrouver mêlé à des affaires liées au conflit mondial, au point d’envisager la création d’une agence d’espions pouvant contrecarrer les plans des plus vils criminels.
(suite…)Depuis quelques années, la nostalgie semble avoir envahi l’espace culturel, donnant ainsi lieu à moult reboots, suites et remakes surfant sur le succès d’œuvres iconiques. Si certains projets valent la peine et apportent des nouveaux éléments pertinents, d’autres sont sans grande saveur et c’est le cas pour ce quatrième volet de The Matrix, uniquement réalisé par Lana Wachowski. Si le premier reste culte pour de nombreuses personnes, les deuxième et troisième suites n’atteignent pas la qualité scénaristique et visuelle de leur prédécesseur, mais la trilogie se suffit clairement à elle-même en offrant une vraie fin. Ce nouveau long-métrage est tout simplement le film de trop.
(suite…)Troisième volet de la trilogie portée par Tom Holland, Spider-Man : No Way Home reprend là où l’on avait laissé les protagonistes : après les révélations de Mysterio, tout le monde connait désormais l’identité de l’homme-araignée. La vie de Peter Parker change radicalement, au point que cela nuise à ses futures études, comme à celles de ses amis. Le jeune homme décide alors de demander de l’aide à Doctor Strange, dans l’espoir que ce dernier puisse trouver un sort qui effacerait les paroles de Mysterio et que tout rentre dans l’ordre. Mais le sort dérape et ouvre les portes du multiverse, permettant à des méchants provenant d’autres univers de tenter leur chance face à l’homme-araignée.
(suite…)Ayant plutôt apprécié le style de The Big Short et Vice, je me réjouissais de voir le nouveau film d’Adam McKay et son nouveau projet, intitulé Don’t Look Up, est une jolie réussite, en particulier si l’on est sensible à l’écriture du réalisateur. Le long-métrage au casting démentiel raconte l’histoire de deux scientifiques qui découvrent qu’une comète va frapper et détruire la Terre dans six mois. Alors qu’ils l’annoncent à la Maison Blanche et aux médias, personne ne semble prendre la menace au sérieux et les scientifiques vont tout faire pour que cela change rapidement.
(suite…)Quand un grand monsieur du cinéma s’attaque à un monument de la comédie musicale, le résultat ne peut être que positif. Quel bonheur de pouvoir donc découvrir cette nouvelle adaptation de West Side Story par Steven Spielberg, 60 ans après le film culte de Robert Wise, lui-même adapté de la comédie musicale de 1957 créée par Leonard Bernstein, Stephen Sondheim et Arthur Laurents. Fidèle au livret original, Spielberg se permet toutefois quelques modifications scénaristiques, tout en conservant l’essence de l’histoire : celle de la rivalité entre deux bandes de jeunes, les Jets et les Sharks, dans le New York des années 1950 et de l’amour interdit entre le Jet Tony et Maria, sœur du chef du camp ennemi.
(suite…)Plus rien ne semble arrêter Ridley Scott ! Quelques semaines seulement après la sortie de The Last Duel, le réalisateur se trouve à nouveau sous les projecteurs en nous présentant House of Gucci, une fresque de 2h30 racontant les coulisses de la célèbre marque de luxe et notamment les événements qui ont amené à l’assassinat de son héritier Maurizio, prémédité par son ex-femme Patrizia Reggiani. Malgré un casting cinq étoiles réunissant Lady Gaga, Adam Driver, Jared Leto, Al Pacino, Jeremy Irons et Salma Hayek, le long-métrage est loin d’être une franche réussite.
(suite…)Dernière d’une famille de 13 enfants, la jeune Aline Dieu a une voix en or. Elle n’a que 12 ans lorsqu’un producteur québécois décide de la prendre sous son aile. Les années passent et alors que son succès devient planétaire, Aline n’a d’yeux (!) que pour son manager qu’elle épousera bientôt.
Si cette histoire vous rappelle vaguement quelque chose, c’est tout à fait normal puisque le nouveau long-métrage de Valérie Lemercier rend hommage à Céline Dion. En plus de réaliser le film, la comédienne française prête également ses traits à la star internationale. Sans être un biopic fidèle, Aline s’inspire très largement de la vie de la chanteuse canadienne pour nous raconter son parcours depuis son enfance jusqu’à nos jours. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
(suite…)Réalisé par Edgar Wright, Last Night in Soho raconte l’histoire d’Ellie (Thomasin McKenzie), une jeune femme originaire de Cornouailles, qui s’apprête à partir à Londres pour étudier dans une école de stylisme. Fan de vintage et en particulier des sixties, Ellie est un peu déboussolée lorsqu’elle arrive dans la capitale anglaise. Il faut dire que sa colocataire n’est pas tendre avec elle et c’est pour cette raison qu’Ellie décide de quitter la résidence estudiantine pour déménager dans une chambre louée par une vieille dame. Mais des choses étranges vont se produire la nuit : alors qu’elle dort, Ellie se retrouve tout à coup plongée dans le Londres des années 60. Elle y voit une jeune femme, apprentie chanteuse, qui la fascine. Au fil des nuits, la frontière entre rêve et réalité se fera de plus en plus mince et Ellie va se retrouver confrontée à des forces bien mystérieuses.
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