Si je n’ai pas (encore) vu les premières réalisations de Guy Ritchie, j’avoue être très cliente du cinéma qu’il nous a proposé ces dernières années : les deux Sherlock Holmes, The Man from U.N.C.L.E, King Arthur et même sa version d’Aladdin, sortie en mai dernier, qui n’était pas la catastrophe annoncée. Ce nouveau projet intitulé The Gentlemen semblait être un retour à ses premiers amours de film de gangsters et m’intriguait beaucoup, notamment en raison de la présence d’un casting de haute volée emmené entre autres par Matthew McConaughey, Charlie Hunnam et Hugh Grant. Loin d’être le film de l’année, The Gentlemen n’en demeure pas moins sympathique. (suite…)
hugh grant
Florence Foster Jenkins
Le film s’inspire de la véritable Florence Foster Jenkins, une héritière new-yorkaise et célèbre mondaine qui a toujours rêvé de devenir une grande chanteuse d’opéra. Si elle est persuadée d’avoir une belle voix, son entourage ne peut que constater qu’elle chante terriblement faux mais préfère lui cacher la vérité. En 1944, elle décide pourtant de se produire en public…
Préparez vos oreilles car vous allez entendre un bon nombre de fausses notes ! L’histoire de cette Florence Foster Jenkins est à la fois très touchante et très étonnante au point qu’on bascule souvent du comique vers le tragique. (suite…)
The Man from U.N.C.L.E.
Adapté d’une série TV des années 1960, The Man from U.N.C.L.E. met en scène deux agents spéciaux, l’américain Napoleon Solo de la CIA (Henry Cavill) et le russe Illya Kouriakine (Armie Hammer) du KGB, qui doivent faire équipe en pleine guerre froide afin de déjouer les plans d’une organisation criminelle qui prépare en secret la prolifération d’armes nucléaires. Leur seule piste ? La fille (Alicia Vikander) d’un scientifique allemand disparu qui pourrait les amener à infiltrer l’organisation.
2015 est-elle l’année des espions ? Après Kingsman: The Secret Service (critique) qui nous emmenait à Londres et en attendant le prochain James Bond, c’est Guy Ritchie qui nous propose un film d’espionnage. Réalisateur des deux excellents Sherlock Holmes sortis en 2009 et 2011, il nous embarque cette fois dans les sixties pour nous livrer un divertissement tout à fait correct malgré un scénario trop classique. L’histoire est en effet la grande faiblesse du film : on reprend les codes des films d’espions sans vraiment les innover. On aurait souhaité des rebondissements plus surprenants et du suspense plus tenace. (suite…)