oscars

The Fabelmans

Est-ce que quelqu’un doute encore du talent de Steven Spielberg ? Si cela devait être le cas, peut-être que cette personne devrait se plonger dans le nouveau film du cinéaste américain, largement inspiré de sa propre jeunesse. On y fait la rencontre de Sammy Fabelman qui va grandir en Arizona avec ses parents et ses trois sœurs. Suite à une première séance de cinéma mémorable, le jeune garçon va se découvrir une passion pour le septième art et va tourner des petits films mettant notamment sa famille et ses amis en scène. Mais un jour, par le biais d’un de ses films, Sammy fera la découverte d’un terrible secret qui bouleversera la vie de toute sa famille.

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Judy

Cela fait depuis quelques temps que les réalisateurs et les scénaristes des biopics ont compris qu’il était plus intéressant de se concentrer sur une période particulière de la vie d’une personnalité, au lieu de raconter l’ensemble de son parcours dans les moindres détails. C’est donc le procédé qui a été choisi pour ce film biographique sur l’actrice et chanteuse Judy Garland, l’inoubliable interprète de Dorothy dans The Wizard of Oz. Réalisé par Rupert Goold, Judy se focalise sur la série de concerts que l’artiste a donnés à Londres, alors que sa carrière n’était pas au beau fixe. Plutôt classique et presque un peu vieillot, le film vaut surtout le coup d’œil pour la performance de Renée Zellweger qui a décroché de nombreux prix pour ce rôle, dont l’Oscar de la meilleure actrice. (suite…)

Jojo Rabbit

Nommé pour l’Oscar du meilleur film, Jojo Rabbit est sans doute le long-métrage le plus original de la sélection. Adapté du roman Caging Skies de Christine Leunens, le film raconte l’histoire de Jojo, un Allemand de dix ans engagé dans les jeunesses hitlériennes en pleine Seconde Guerre mondiale. Malmené par certains de ses camarades, Jojo peut compter sur son ami imaginaire, une version édulcorée d’Hitler, pour lui remonter le moral. Mais un jour, le garçon découvre que sa mère cache une jeune fille juive dans leur maison, ce qui va bien évidemment à l’encontre de l’idéologie nazie qu’il idolâtre… (suite…)

Bombshell

Bombshell (Scandale en VF) avait tout pour faire l’effet d’une bombe (!) et nous proposer un film mordant à propos d’une thématique on ne peut plus actuelle. Le long-métrage de Jay Roach se déroule en effet dans un contexte pré-Harvey Westein : dans les bureaux de Fox News, le patron Roger Ailes mène son équipe à la baguette et fait subir un harcèlement moral et sexuel à certaines femmes qui travaillent pour lui afin qu’elles lui restent loyales. Malgré les risques encourus pour sa carrière, la présentatrice Gretchen Carlson aura le courage de révéler les méfaits du tyran… (suite…)

1917

1917 est sans doute le film événement de ce début d’année. Déjà reparti des Golden Globes avec les prix du meilleur film dramatique et du meilleur réalisateur, et nommé dix fois aux Oscars, le long-métrage de Sam Mendes mérite amplement toutes ses récompenses. Inspiré par les récits de son grand-père qui a combattu durant la Première Guerre mondiale, le réalisateur britannique nous raconte la périlleuse mission de deux soldats chargés de transmettre un message d’une extrême importance à un autre bataillon pour éviter la mort de 1600 soldats. Mais surtout, Sam Mendes a choisi de construire son film comme un gigantesque plan-séquence qui le transforme alors en une expérience aussi immersive qu’impressionnante. (suite…)

The Wife

The Wife a bien failli être le film qui aurait permis à Glenn Close de remporter enfin un Oscar, mais l’Académie en a décidé autrement (Olivia Colman mérite amplement sa statuette). Adapté du roman éponyme écrit par Meg Wolitzer, le film raconte l’histoire d’un auteur américain, Joseph Castelman qui s’apprête à recevoir le Prix Nobel de littérature. Il se rend alors à Stockholm avec son épouse Joan qui semble ne plus trop supporter son mari pour des raisons encore mystérieuses. Mais la vérité risque d’éclater au grand jour mettant en péril la carrière de Joseph, ainsi que son couple. (suite…)

If Beale Street Could Talk

Adapté du roman de James Baldwin, If Beale Street Could Talk est le nouveau long-métrage de Barry Jenkins, réalisateur de Moonlight qui a reçu l’Oscar du meilleur film il y a deux ans (lors de la fameuse bourde durant laquelle La La Land avait d’abord été annoncé vainqueur). Situé dans le Harlem des années 1970, il raconte l’histoire de Tish et Fonny, follement amoureux l’un de l’autre et qui s’apprêtent à devenir parents. Mais Fonny est soudainement arrêté et emprisonné pour un viol qu’il n’a pas commis…

Voilà encore un autre film avec lequel je ne vais pas me faire que des amis. (suite…)

Vice

Après The Big Short dans lequel il revenait sur la crise des subprimes de 2008, le réalisateur et scénariste américain Adam McKay continue de nous présenter des faces cachées de l’histoire américaine récente en se consacrant cette fois à l’un des plus puissants hommes de l’ombre : Dick Cheney, vice-président de George W. Bush de 2001 à 2009. Vice nous emmène ainsi dans les coulisses du pouvoir américain, à la rencontre d’un homme à l’influence considérable qui a gravi les échelons discrètement jusqu’à la vice-présidence qui lui a permis de mener un président à la baguette. (suite…)