L’avantage quand le héros d’un film est un antihéros, c’est que tout peut arriver. Le décor est planté dès le départ : le personnage principal est un menteur, un voleur mais il maîtrise l’art de la parole. On comprend assez vite qu’il fera tout pour obtenir ce qu’il veut. En tant que spectateur, on ne cautionne bien évidemment pas ce qu’il fait et on a tendance à croire que la chaîne de télé pour laquelle il travaille en fera de même, mais ce n’est pas le cas. Au contraire, son travail est loué et approuvé. Le film nous montre donc bien que la télé d’aujourd’hui se nourrit de la violence faite aux gens, peu importe si c’est immoral, tant que cela rapporte de l’audience.
Présent sur 99% des plans, Jake Gyllenhaal livre une des meilleures performances de sa carrière (la nomination aux Oscars devrait arriver 😉 ). On peut reprocher quelques longueurs dans certaines scènes et peut-être finalement le manque de surprise (comme je l’ai dit, on sait qu’il peut aller loin dans ses actions, donc la dernière course-poursuite n’est qu’une demi-surprise). Il y a également un bon travail visuel pour nous montrer L.A. de nuit.
Très réussi pour un premier film !
+ : Jake Gyllenhaal au sommet de son art
– : un peu long, surtout la première partie, moins rythmée que la deuxième
LA scène : la course-poursuite finale
- Note : 3.5 / 5
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